
BAD : Voici pourquoi le nouveau régime n’est pas responsable de la défaite d’Amadou Hott

L’élection de Sidi Ould Tah à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), le 29 mai 2025, a suscité une vague de commentaires au Sénégal. Amadou Hott, ancien ministre de l’Économie sous Macky Sall, soutenu officiellement par l’État sénégalais, n’est arrivé qu’en troisième position avec 3,55 % des voix. Très vite, certains ont voulu transformer cette défaite en procès politique contre les nouvelles autorités, accusant le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko d’avoir failli à la diplomatie. Une lecture réductrice, qui ne résiste ni à l’analyse des faits, ni à la compréhension des dynamiques internes des institutions multilatérales. Une candidature pensée et lancée avant l’alternance La candidature d’Amadou Hott ne relève pas d’une initiative du régime actuel. Dès septembre 2023, des sources diplomatiques confirment que Macky Sall et son entourage avaient lancé les premières démarches pour positionner leur ancien ministre sur la ligne de départ. La construction d’une candidature à la présidence d’une institution comme la BAD obéit à des règles de long terme : elle repose sur des alliances diplomatiques, des négociations d’influence et un travail de lobbying structuré sur plusieurs années. L’élection d’un président de la BAD n’est pas un concours de dernière minute.

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