
Grève des transporteurs sénégalais, quand le gouvernement feint la lutte contre la corruption

Nous avons tous été victimes ou témoins de la grève des transporteurs au Sénégal. Pendant trois jours, le sous-secteur du transport en commun a été paralysé créant des dommages aussi bien sociaux qu’économiques. Aucun de ceux qui nous gouvernent n’ont véritablement mesuré l’impact négatif de ces 72 heures de cessation de travail, organisée par le Cadre Unitaire des Syndicats des Transports Routiers du Sénégal (Custrs). Or, bien de dégâts en ont résulté du côté des usagers habituels. Si l’on admet de façon empirique que l’économie en a reçu un grand coup de sabot, nombreux sont les élèves qui n’ont pu se rendre à leur école ; des malades qui n'ont pu respecter leur rendez-vous médical. Les usagers ont été en quelque sorte otages de la désinvolture ou à tout le moins du silence coupable des gouvernants en charge du transport terrestre en général. Cette grève a eu du succès. Le mot d’ordre a été généralement suivi en raison de deux points majeurs contenus dans la revendication des transporteurs. Le premier, c’est la dénonciation urbi et orbi de la corruption et la mauvaise gestion du secteur des transports en commun.

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