
Hémodialyses : Entre souffrances et mort programmée, les malades racontent leur calvaire

Depuis la fermeture de l’hôpital Aristide Le Dantec en 2022, les patients atteints d’insuffisance rénale vivent un véritable calvaire. Privés de leur structure de référence, beaucoup ont été redirigés vers d’autres centres comme Dalal Jamm, Touba ou encore le hangar des pèlerins à Yoff. Mais aujourd’hui encore, la situation reste critique, notamment dans ce dernier centre où 96 malades risquent de ne pas recevoir leur traitement vital, faute de kits de dialyse disponibles.
Ces patients, pour qui chaque séance manquée peut entraîner de graves complications, lancent un cri du cœur aux autorités sanitaires et gouvernementales. Ils appellent à une intervention urgente pour garantir l’approvisionnement des centres en matériel médical indispensable et assurer la continuité de leurs soins.
« Une seule séance de dialyse non effectuée peut nous coûter la vie », alerte l’un des malades interrogés par SeneNews. Déjà confrontés à une réduction du temps de dialyse et à des pénuries de matériel ces derniers mois, les malades dénoncent un abandon progressif. Ils interpellent les pouvoirs publics sur l’urgence d’une prise en charge efficace, notamment par la mise à disposition d’une ambulance pour évacuer rapidement les cas les plus graves.